Déterminer le rôle des facteurs environnementaux et professionnels dans la survenue des cancers bronchopulmonaires primitifs (CBPP).
Une étude cas-témoin a été menée sur une période de 6 mois. Les cas ont été recrutés sur dossiers des malades du service de l’oncologie. La détermination des facteurs de risque a été faite par régression logistique en calculant les odds ratios et IC=95 %.
Cent neuf cas de CBPP et 129 témoins ont été recrutés. L’âge moyen était de 64,22±10,5 ans, avec prédominance masculine (sex-ratio 12,5). L’âge≥60 ans multiplie le risque par 3 OR=2,9 [1,7–4,9], p<0,001 ainsi l’antécédent familial de cancer multiplie le risque par 3 OR=3,08 [1,5–6,3], p=0,001, l’antécédent personnel de maladies respiratoire multiplie le risque par 5, OR=5,48 [2,1–14], p<0,001 ainsi que pour le tabac OR=5,28 [2,9–9,58], p<0,001 et le travail de l’agriculture OR=4,98 [1,6–15,51], p=0,003. Le travail dans le transport multiplie le risque par 3, OR=3,27 [1,22–8,75], p=0,014. Une association significative entre le CBP et les antécédents familiaux de cancer, les antécédents personnels de maladies respiratoires, le tabac, ce qui rejoint la majorité des données rapportées par la littérature, William J. en 1982. Le risque de développer un CBP est multiplié par 6 chez les agriculteurs, ce qui rejoint les résultats d’autres études épidémiologiques, Irene Bruske–Hohlfeld.
Les médecins traitants pensent rarement à l’origine professionnelle du CBPP soit par manque de sensibilisation ou par négligence. Outre cela, la présence d’un tabagisme fait occulter le caractère professionnel de cette pathologie d’où l’intérêt de création de réseaux faisant intervenir le médecin du travail et le médecin traitant.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.
© 2020
Publicado por Elsevier Masson SAS.